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Au commissariat principal de police de Brest, on attendait visiblement les manifestants ce vendredi 4 décembre 2020 en soirée. Pour cet « acte III », le rideau métallique de la porte principale était baissé et le portail fermé à double tour.
Presque une habitude depuis le début de l’opposition à la loi « Sécurité globale » voulue par le gouvernement.
Devant le commissariat
Les manifestants, ils étaient un bon millier réparti sur deux cents mètres, ont donné de la voix et de la sono, bloqué un bon moment la circulation des bus et du tramway. Partis à 18 h 30 de la place de la Liberté, ils ont marché jusqu’à Cat ar Gueven avant de passer par la rue Jaurès, puis la rue du Château et de faire une halte devant le commissariat de police.
Là, ils ont allumé fumigène et dansé en musique durant un quart d’heure.
Sous les applaudissements de la foule, quelques manifestants ont même escaladé les grilles pour brandir des drapeaux. Le cortège est ensuite descendu rue de Siam.
Une large mobilisation
Le rassemblement répondait à l’appel de 27 organisations dont la Ligue des droits de l’homme, Brest Insoumise, EELV Brest, CNT Interpro Brest, Visa 29, Solidaires 29 et l’Union communiste libertaire Brest auxquels s’étaient joints des syndicats (Alternative pour l’UBO, CNT, FO Brest, FSU, CGT, Sud…), l’UDB, FI, Génération-s, Jeunes insoumis…
Une partie des manifestants s’est dispersée dans le calme vers 19 h 30, mais de petits groupes étaient encore rassemblés dans le centre-ville vers 20 h. Il n’y a pas eu de dérapages à déplorer sauf quelques affiches et tags sur les immeubles et mobiliers urbains bordant le cortège.
