dimanche 22 février 2015

Lettre envoyée à toutes les municipalités du Finistère pour la "réhabilitation des fusillés pour l'exemple de la guerre 1914- 1918".

Le bureau de la Libre Pensée 29 avait décidé d'écrire aux maires, conseillers municipaux de tout le département afin que soit voté un voeu demandant la "réhabilitation des fusillés pour l'exemple de la guerre 1914- 1918".

Cette lettre a été envoyée par courriel à toutes les communes du département le 16 décembre 2014.
« Brest, le 15 décembre2014
Madame, Monsieur le Maire,
Mesdames et Messieurs les adjoints,
Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux,


La Fédération Nationale de la Libre Pensée mène, depuis plus de 20 ans, le combat pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple de la guerre 1914-1918, avec l'Association Républicaine des Anciens Combattants (ARAC), l'Union Pacifiste, la Ligue des Droits de l'Homme, le Mouvement de la Paix,…

Épuisés par les assauts inutiles et les horreurs de la Première guerre mondiale, ils ont un jour refusé de sortir de la tranchée pour retourner à la tuerie ou se sont mutinés.
Sommaire, la justice militaire en a condamné 2500, et en a fait fusiller pour l’exemple 639.
Ils n’étaient pas des lâches, comme les autorités militaires ont voulu le faire croire. Sous les bombardements incessants, dans une boue trempée de sang, plongés dans le désespoir, ils ont refusé d’être sacrifiés pour rien, de mourir lors d’attaques condamnées à l’avance...
Un siècle après cette immense boucherie que fut la guerre de 1914-1918, nous demandons que justice leur soit rendue, nous demandons leur réhabilitation collective.

Tous ces hommes ont été dépossédés injustement de leur honneur. Il appartient à la République de le leur rendre et de réparer cette injustice. Ils étaient 7 originaires du Finistère.

jeudi 19 février 2015

Diocèse de Rennes. Le denier de l'Eglise promu dans des boulangeries

Article paru dans Ouest-France le 13 février 

A partir de lundi, 120 boulangeries d'Ille-et-Vilaine vont vendre des baguettes enveloppées dans des sacs en papier invitant à participer au denier de l'Eglise 2015






Chaque année, l'Église catholique organise une campagne de dons pour financer l'organisation du culte. L'an dernier, cette campagne avait rapporté 3 millions d'euros et mobilisé 20 000 donateurs.
Le diocèse vient de lancer la campagne 2015. Plusieurs axes de communication ont été retenus : des présentoirs dans les paroisses avec de la documentation, des messages publicitaires sur des sites internet reconnus, un clip vidéo à voir sur le site www.denier-ouest.com

Avec le pape

Et puis... cette campagne originale dans 120 boulangeries du département. Lundi prochain, celles-ci vendront des baguettes de pain enroulées dans des petits sacs en papier invitant à " donner pour l'église ", avec le pape tendant le pouce et disant " j'aime ". Le pain est riche en symbole pour l'église catholique.
Parmi ces boulangeries, le magasin rennais " Du pain et des saveurs " tenu, rue de Nantes, par M. et Mme Donnadieu. Ça ne s'invente pas... 

De Jules Moch à François Hollande  : la continuité cléricale en Guyane


    COMMUNIQUE DE PRESSE

De Jules Moch à François Hollande  :
la continuité cléricale en Guyane

Jules Moch,
apôtre du sabre et du goupillon
Voici la lettre du 27 mai 1948 que faisait le Ministre Jules Moch (qui envoya les CRS contre les mineurs en grève en 1947) pour maintenir les dispositions antilaïqiues en Guyane.

«  Vous avez bien voulu me communiquer un rapport du 22 janvier dernier par lequel le Préfet de la Guyane et du territoire de l’Inini vous signalait la situation du culte catholique dans ce nouveau département français.

Pour ma part, j’estime qu’en raison de la pauvreté des habitants de la Guyane et de la nécessité de les soustraire aux influences étrangères que favoriserait un départ des missionnaires catholiques, il est souhaitable, ainsi que le suggère le Préfet, de maintenir la rétribution des desservants les subventions aux congrégations de femmes assurant le service des diverses œuvres de bienfaisance, notamment des léproseries.

J’estime cependant qu’il y aurait intérêt pour des motifs d’opportunité politique, à maintenir les pratiques actuelles de la rétribution ecclésiastique par le département de la Guyane et non par le budget de l’Etat en conséquence, le Gouvernement lui allouerait une subvention spéciale dans la mesure où ses recettes propres ne suffiraient pas à assurer une existence décente au clergé, ainsi que le fonctionnement des œuvres sanitaires relevant des congrégations.

Charlie or not Charlie, that is not the question.

Pour alimenter la réflexion de tous, nous vous proposons un article de notre camarade et ami : Jean Marc Schiappa. 
 
Article à paraitre dans le prochain Bulletin de la Libre Pensée de Paris

« Charlie or not Charlie, that is not the question.


Apprendre en direct l’assassinat de dessinateurs est un choc que des millions de gens ont partagé. Devoir admettre, par exemple, que Cabu « le grand Duduche » de nos années de lycée, est mort assassiné est cruel. Des jours de folie et de consternation.Une émotion légitime.
Nous ne savons pas les tenants et les aboutissants de ces crimes, de tous ces crimes de ces quelques jours. Et ce n’est pas la confirmation a posteriori de la revendication de l’assassinat par un groupe à l’étranger qui nous fera changer d’avis. Dans ces hypothèses, tout est possible, même le plus ignoble.

Ce sur quoi nous voulons insister est sur ce qui s’est passé après, The day after comme disent les Américains, en sachant que je n’épuiserai pas le sujet.
On dit que la liberté d’expression ne se partage pas, que le droit à la caricature est indispensable, etc, etc. Toutes choses auxquelles nous souscrivons mais alors pourquoi quand un journal marocain publie une caricature de Hollande en nazi, les officiels français s’insurgent-ils ? N’y a-t-il pas deux poids et deux mesures ?

Dans les rassemblements, on trouvait, incontestablement, une écrasante majorité de gens indignés et émus (car une manœuvre politique d’ampleur n’est possible que sur la base d’un sentiment de masse qu’il faut utiliser et dévoyer). Mais il n’y avait pas que cela, loin s’en faut. Dans cette grande marche républicaine et œcuménique, majestueuse et pacifique, sur laquelle soufflait l’Esprit (saint ?) du 11 janvier, qui tenait à la fois de la descente des Champs-Élysées par De Gaulle en 1944, de la ruée sur les grands magasins à l’ouverture des soldes et du carnaval de Dunkerque, on a vu des drôles de choses. Des policiers applaudis un peu comme on applaudissait les paras sur le Forum à Alger en mai 58. On a vu dans ce rassemblement du peuple français (en général, c’est la terminologie qu’utilise la petite-bourgeoisie quand elle se retrouve), des drapeaux israéliens. S’il y avait eu des drapeaux palestiniens ou algériens, on aurait crié au communautarisme. N’y a-t-il pas deux poids et deux mesures ?

samedi 14 février 2015

Pourquoi il est urgent de vous faire rayer des listes de baptême en France

Allemagne : un expatrié français athée obligé de payer des impôts à cause de son baptême

Un expatrié Français s'est vu ponctionner de 550 euros au titre de l'impôt sur les cultes en Allemagne. Le diocèse français dans lequel il avait été baptisé a fourni son certificat de baptême aux autorités religieuses outre-Rhin qui lèvent cet impôt.

Athée, mais pourtant obligé de payer l'impôt sur les cultes en Allemagne. C'est la mésaventure vécue par Thomas Bores, un Français expatrié à Berlin, et racontée sur son site. Selon lui, les autorités religieuses en France ont transmis, sans le prévenir, son certificat de baptême aux autorités religieuses allemandes. 
Lors de son arrivée dans la capitale allemande, en 2013, il a suivi la procédure normale et obligatoire pour un expatrié en s'inscrivant au Bürgeramt (le centre d'accueil des citoyens). Dans les documents qu'il doit remplir, on lui demande sa religion. Une question classique puisqu'en Allemagne, les communautés religieuses ont le droit de soumettre leurs membres à l'impôt sur la religion. "Étant athée convaincu et n’ayant jamais eu affaire à l’Eglise, à part pour mon baptême (qui n’était pas de mon fait), j’ai coché la case 'sans confession'', explique-t-il.

550 euros prélevés sur son salaire


Pourtant, en janvier 2015, il se rend compte que 550 euros ont été prélevés sur son salaire, affirme-t-il, en publiant une copie de son bulletin de paie. Une somme correspondante à l'impôt sur le culte pour l'année 2014. Passé l'étonnement, il mène alors son enquête pour comprendre ce qu'il pense être une erreur de l'administration fiscale allemande. Il n'en est rien. Thomas Bores apprend avec stupéfaction que son certificat de baptême a été transmis par le diocèse français (qu'il ne préfère pas communiquer), aux autorités religieuses allemande, affirme-t-il. Etant baptisé, il est donc catholique à leurs yeux et doit payer l'impôt correspondant.

Il se bat depuis pour se faire désinscrire des listes de baptême en France, la seule solution pour ne plus payer cet impôt, mais aussi pour prévenir d'autres expatriés. "Ce n'est pas une question d'argent", explique-t-il à francetv info, "c'est une question de principe. Je ne suis simplement pas de cette communauté (catholique)", confie-t-il. Pour alerter, il a donc contacté le député des Français de l'étranger Pierre-Yves Le Borgn'(PS).

Violation de la protection des données personnelles


Contacté par francetv info, l'élu se dit lui aussi surpris de constater que les autorités religieuses donnent à l'administration allemande l'accès à de telles informations personnelles.
Pire, l'Eglise catholique allemande et l'Eglise catholique française "violent de concert la directive européenne 95/46/EC sur la protection des données personnelles à des fins financières, et se placent ainsi au-dessus des lois.
Pierre-Yves Le Borgn' a donc écrit une lettre au ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius pour lui demander de mettre un terme à cette situation. Un document que s'est procuré francetv info. 


La lettre de Pierre-Yves Le Borgn' adressée à Laurent Fabius ( FRANCETV INFO )

Souhaitant donner la parole à toutes les parties, francetv info a essayé de contacter les autorités de l'Eglise catholique en France. Mais elles n'étaient pas joignables, ce vendredi 13 février en fin de journée. 

vendredi 13 février 2015

Adressée à Ministre de la Culture, madame Fleur Pellerin, arrêtez le financement et la diffusion de la messe sur France 2 et de toute autre religion


La Fédération nationale de la Libre Pensée s’associe à cette pétition et elle appelle à sa signature en défense de la loi de 1905 de Séparation des Églises et de l’État qui stipule :
« La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte ».

Suite à la récente actualité, des propos du pape et de la suppression d’émissions culturelles sur le service public, je demande au Président de France Télévisions Rémy Pflimlin et à la ministre de la Culture Fleur Pellerin, l’arrêt immédiat de la diffusion et des moyens techniques de France Télévisions mis à disposition des émissions religieuses et de la messe le dimanche matin.

Notre République est un Etat laïque et notre redevance télévisuelle ne peut en aucun cas servir à cette propagande au détriment d’émissions culturelles qui se voient bannies du service public sous prétexte d’économies budgétaires. D’autant qu’il existe une chaîne de télévision TNT créée à cet effet nommée KTO. De plus, il en sera de même pour toutes autres présences des autres religions.

Dans le journal Le Parisien du 13 Oct. 2013, Laure Baudouin (directrice de l’unité émissions religieuses de la chaîne) le précise elle-même, une partie de la redevance audiovisuelle est consacrée à diffuser ce culte religieux pour une poignée de téléspectateurs soit un pic à 1 million alors que nous sommes 65 millions…. « ….Toutes émissions confondues, suivies par 200 000 téléspectateurs en début de matinée pour culminer entre 600 000 et un million pour la messe catholique, France 2 consacre 10 M€ de budget annuel, financés par la publicité, mais aussi par la redevance. Seuls les catholiques participent, via l’association CFRT (Comité français de radio-télévision), au financement du « Jour du Seigneur » et à la retransmission de la messe. … »

De plus, au regard de la déclaration qui suit :
« Cela correspond à la moitié des coûts, ajoute Laure Baudouin, sans en préciser le montant exact. Certains peuvent critiquer ce financement, mais l’arrêt de la diffusion des émissions religieuses provoquerait une telle levée de boucliers de la part des croyants et des institutions religieuses qu’il est tout bonnement inenvisageable. »

Je ne peux que vous renvoyer à l’article 2 de la loi du 9 décembre 1905. "La République ne reconnaît, ne subventionne, ni ne salarie aucun culte". Cette diffusion sur un média public est une reconnaissance et une aide au prosélytisme religieux. Il s’agit d’une violation du principe de laïcité, à l’heure où tout le monde en parle pour mieux ne pas l’appliquer. Nous demandons la suppression des émissions religieuses sur les chaînes télévisuelles du service public.

 Je vous demande donc de redonner la place CULTURELLE à la tranche horaire du dimanche matin sur la chaîne de service public France 2.


Une victoire de plus de la Libre Pensée en faveur de la loi de 1905 !


Communiqué de La Fédération
de Haute-Savoie de la Libre Pensé
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* * *
Vierge de PUBLIER : une victoire de la laïcité !
Le Tribunal Administratif condamne la Commune et son Maire



Les juges ont dit le droit. Ils ont donné raison à la Libre Pensée. C'est une victoire de la laïcité. C'est une victoire de la liberté de conscience des citoyens. En effet, la République n'est pas catholique, pas plus qu'elle n'est  protestante, ni juive, ni musulmane, ni bouddhiste, ni multi-confessionnelle, ni même athée. Elle est tout simplement laïque. Comme le disait fort bien le libre penseur Victor Hugo «  l’État chez lui, l’Église chez elle »

La Libre Pensée est à l'origine avec Ferdinand Buisson, Aristide Briand et Jean Jaurès, du vote de la Loi de Séparation des Églises et de l’État de 1905. Celle-ci abroge le Concordat bonapartiste et garantit la liberté de conscience des citoyens.

Article 1 La République assure la liberté de conscience …
Article 2 La République ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte...

Le Tribunal Administratif de Grenoble, au nom du Peuple français,
  • « considérant qu'aux termes de l'article 28 de la Loi du 9 décembre 1905 : « « Il est interdit, à l’avenir, d’élever ou d’apposer aucun signe ou emblème religieux sur les monuments publics ou en quelque emplacement public que ce soit, à l’exception des édifices servant au culte, des terrains de sépulture dans les cimetières, des monuments funéraires, ainsi que des musées ou expositions »

  • « Considérant que la statue de la Vierge portant l'inscription « Notre Dame du Léman veille sur tes enfants » constitue un emblème religieux ; qu'il est constant que le terrain sur lequel elle a été édifiée est un parc public ; que dès lors… la commune ne pouvait légalement autoriser l'installation de cette statue sur le domaine public communal »
  • « décide d'annuler les décisions en date du 7 novembre 2011 par lesquelles le Maire de PUBLIER  a refusé de déplacer la statue de Notre Dame du Léman en dehors du domaine public communal »

Mr Gaston Lacroix confond sa charge de Maire de la Commune et la mission pastorale d'homme d'Eglise.  Il bafoue la liberté de conscience des citoyens. N’a-t-il pas déclaré dans le Dauphiné Libéré du 14/08/11 « Cette Vierge est un repère dans une société qui n’en a plus ». Depuis quand un Maire de la République utilise-t-il sa fonction pour indiquer aux citoyens les repères qu’ils doivent avoir ? Est-il de la compétence d'une Commune d'indiquer qu'un dieu ou une déesse existe et d'en faire la promotion avec l'argent du contribuable ?

En 2011, Mr Lacroix a été contraint par l'action des libres penseurs, des laïques et du Sous-Préfet de Thonon représentant l’État de rembourser à la commune les 34 846,50 € qu’il avait pris indûment sur les deniers publics, sans consultation préalable du Conseil municipal. L’Église catholique a alors racheté la statue.

Aujourd'hui, après cette décision de justice, Mr Gaston Lacroix, s'il est républicain et respectueux des lois comme devrait l'être un Maire, doit  procéder à l'enlèvement de cette statue.

S'il ne le fait pas, la Libre Pensée s'adressera au Préfet de la Haute-Savoie et mènera campagne. Elle en appellera à la mobilisation de tous les citoyens et des organisations se réclamant de la laïcité.


Annemasse, le 4 février 2015




 

samedi 7 février 2015

Metz, Nancy, Rennes : La tentative concordataire du Gouvernement Hollande/Valls

Il semble évident que le Gouvernement a donné des consignes claires aux Préfets et à ses partisans pour sur-jouer « l’unité nationale » et utiliser un sens dévoyé de la journée du 11 janvier 2015 afin d’institutionnaliser les religions comme représentants officiels des citoyens. C’est la tentative bonapartiste de refaire un concordat généralisé pour distinguer les « bonnes et les mauvaises formes de religions ». Un « bon » musulman étant celui qui est d’accord avec le gouvernement et les partis gouvernementaux de la Ve République.

Alors l’émotion nationale, OUI,
mais l’union nationale, NON !

La Fédération nationale de la Libre Pensée appelle tous les véritables laïques à refuser ces opérations concordataires qui visent à institutionnaliser le communautarisme. Chaque citoyen est ainsi sommé de rester dans sa supposée communauté religieuse d’appartenance. Ce n’est pas cela la laïcité, c’est précisément le contraire.

La laïcité, garantie par la loi du 9 décembre 1905 de Séparation des Eglises et de l’Etat, c’est : « L’Etat chez lui, les religions chez elles » selon une formule empruntée à Victor Hugo.

* * *

Lettre de la Libre Pensée à madame Nathalie Appéré, Maire de Rennes :

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75005 PARIS 




 

jeudi 5 février 2015

La Libre Pensée classée comme nouvelle maladie mentale : Ils sont fous ces Romains !


Source : Esprit Sciences Métaphysiques : Est-ce que la non-conformité et la Libre Pensée sont une maladie mentale ? Selon la dernière édition du DSM-IV (Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux), oui. Ce manuel identifie une nouvelle maladie mentale appelée « trouble oppositionnel avec provocation » ou TOP. Cette maladie est définie comme un « schéma continu de désobéissance, d’hostilité et de provocation » et les symptômes incluent la remise en question de l’autorité, la négativité, la défiance, la contradiction, et le fait d’être facilement agacé.

Le DSM-IV est le manuel utilisé par les psychiatres pour diagnostiquer les maladies mentales, et à chaque nouvelle édition, il y a des dizaines de ces nouvelles maladies. Sommes-nous en train de devenir de plus en plus malades ? Est-ce qu’il devient plus difficile d’être en bonne santé mentale ? Les auteurs du DSM-IV déclarent que c’est parce qu’ils sont plus à même d’identifier ces maladies aujourd’hui.

Les nouvelles maladies mentales identifiées par le DSM-IV incluent l’arrogance, le narcissisme, la créativité supérieure à la moyenne, le cynisme, et le comportement antisocial. Ce que nous appelions des traits de personnalité autrefois sont désormais des maladies mentales. Et il existe des traitements.

mercredi 4 février 2015

"Vivre ou ne pas vivre, telle est la question"

Concours de plaidoiries des lycéens 

Mathilda Salières - Concours de plaidoiries des lycéens 2015


"Vivre ou ne pas vivre, telle est la question"

Mathilda Salières
Lycée La Pérouse-Kérichen, Brest




Le texte de la plaidoirie de Mathilda ICI