samedi 29 décembre 2012

Jean-Yves HENRY-CHAGNOL


« De battre le cœur de Jean Yves HENRY s’est arrêté ce jour 25 décembre à 12h45 à la veille de ses 59 ans.
Il nous manquait déjà à tous depuis le 3 juillet 2009 !
Dominique,  Alice et Ludovic, Marion, Nano et Antoine vous proposent de se joindre à eux pour lui rendre hommage avec quelques fleurs rouges le samedi 29 décembre 2012 à16h30 à la salle de cérémonie du centre funéraire du Vern (Brest). »

C’est ainsi que nous fut annoncé le décès de Jean-Yves.

Le samedi 29 décembre, la famille, les amis, camarades de Jean-Yves se sont rassemblés.

Au nom du Cercle Jean-Marie Déguignet (Libre Pensée 29), Lucie AURIGNY a fait l’intervention suivante :

 « Mesdames, messieurs, chers amis, chers camarades,
Jean-Yves était mon ami, mon camarade.
Jean-Yves était un homme de conscience, militant politique, syndical.
Jean-Yves était libre penseur, athée.
Quand je l’ai connu, il était président du cercle Jean-Marie Déguignet de la Libre Pensée 29 ; avec d’autres camarades, il avait reconstruit la Libre Pensée sur ce département.
Fidèle à ses engagements laïques, il participait à tous les combats, toutes les manifestations remettant en cause la loi de 1905 de séparation des Eglises et de l’Etat.
Fidèle à ses engagements pacifistes, il avait aidé à organiser chaque année le 11 novembre à Primelin un rassemblement pacifiste contre les guerres, pour la réhabilitation des fusillés pour l’exemple de la guerre de 14-18.
Conférences, banquets, Jean-Yves était présent !
Quand je suis arrivée dans le Finistère, j’ai accepté de le remplacer, mais il restait secrétaire. Il me rappelait souvent, et il avait raison, qu’une tâche n’était pas faite assez vite.
Quand nous étions en réunion ou encore au cours d’un repas, il avait une manière bien à lui de m’interpeller : il me donnait des coups (petits) sur le bras (le droit uniquement) « alors, Lucie qu’est-ce que tu en penses ? … Quand vas-tu le faire ? » 
Depuis 3 ans et demi, tu nous manquais, mais nous avons essayé de continuer le combat et la construction de la LP29 et tu n’aurais pas voulu qu’il en soit autrement.
Paul Fort écrivait :
« Il faut nous aimer sur terre
Il faut nous aimer vivants
Ne crois pas au cimetière
Il faut nous aimer avant »
Dominique, Alice, Marion, vous avez perdu un mari, un père formidable.
Mais, Jean-Yves reste à nos côtés plus présent que jamais.
Jean-Yves, les libres penseurs te saluent.
Vive la laïcité ! »