samedi 31 octobre 2020

La faute à qui ? Salauds de jeunes !-par les Jeunes Libres Penseurs (FNLP-30/10/20)


 La jeunesse travaille, quand elle a la chance de ne pas faire partie des 10 millions de chômeurs ; elle prend les transports, elle fait ses courses, elle va au lycée, à la faculté, mais elle a l’outrecuidance de vouloir également vivre, se rassembler entre amis, sortir, fréquenter les bars ou les restaurants, circuler librement.

Le dernier numéro de La Raison est paru (n°656-Novembre/Décembre 2020)-achetez-le, abonnez-vous

 

 

 

jeudi 29 octobre 2020

Les nouveaux croisés contre la laïcité et la démocratie-par FNLP (Blog Médiapart-28/10/20)

Nous connaissons actuellement une situation qui sort de l’ordinaire à bien des égards, notamment sur le terrain de l’existence des libertés démocratiques et de la laïcité. La Fédération nationale de la Libre Pensée vient de tenir, après son Congrès national, son premier Comité général. 

Nous avons donc demandé à son Secrétaire général, Christian Eyschen, quelle était l’analyse de la Libre Pensée devant tous ces événements.

L’état d’urgence sanitaire continue au détriment des libertés et droits fondamentaux (fnlp.fr-28/10/20)

 

 
Les citoyens ne s’en doutent pas : depuis l’entrée en vigueur de la loi du 11 juillet 2020, est en vigueur un régime transitoire de sortie de l’état d’urgence sanitaire instauré le 23 mars 2020 et prorogé le 11 mai. Jusqu’au 30 octobre 2020, il donne des pouvoirs exceptionnels au Premier ministre, qui peut les déléguer en partie aux préfets aux fins d’appliquer les décisions gouvernementales au niveau du département ou de la région, pour restreindre les libertés et droits fondamentaux : réglementer ou interdire la circulation des personnes et des véhicules ; réglementer l’ouverture des établissements recevant du public ou l’accès aux lieux de réunion ; réglementer les rassemblements de personnes sur la voie publique. Le Parlement est seulement informé des mesures prises par le pouvoir exécutif.

mercredi 21 octobre 2020

Observatoire de la laïcité (FNLP-20/10/20)

 

 
 
 

Nos associations laïques apportent leur soutien à l’Observatoire de la laïcité, à son président et à son rapporteur général, Nicolas Cadène.

lundi 19 octobre 2020

Pour la plus absolue liberté de conscience, pour le droit à l’instruction, en hommage à Samuel Paty (FNLP-18/10/20)


 

La Libre Pensée est saisie d’effroi devant le crime barbare contre l’enseignant Samuel Paty. Elle assure sa famille, ses proches, ses collègues, ses amis de sa profonde empathie dans ce drame. La Libre Pensée leur témoigne sa profonde solidarité dans cette cruelle épreuve.

La Libre Pensée condamne fermement et énergiquement cet acte odieux d’un fanatique religieux qui s‘ajoute à d’autres assassinats commis par des religieux épris de haine envers l’Humanité.

Le dimanche 18 octobre 2020, la Libre Pensée était présente
dans les rassemblements qui ont eu lieu

 

Nous y étions, car tuer un être humain, c’est assassiner l’Humanité toute entière.

Nous y étions, car chaque être humain porte l’entière condition humaine.

Nous y étions, sans ostentation ni publicité, simplement par respect et solidarité dans une discrétion assumée.

Nous y étions pour marquer notre refus absolu que la chaine d’union de l’Humanité soit séparée d’un de ses maillons

Nous y étions, parce que la Fraternité doit toujours être plus forte que le rejet de l’autre

Nous y étions, mais pas avec les porteurs de haine qui utilisent ce drame épouvantable pour marquer de leur xénophobie une partie de la population qu’ils vouent aux gémonies.

Nous y étions, pour rendre hommage à cet enseignant dévoué à son métier qui est d‘instruire, c’est-à-dire de construire des êtres humains conscients, libres d’assurer leurs destinées.

Nous y étions, mais pas avec ceux qui parlent des autres pour mieux parler d‘eux-mêmes et se faire de la publicité à bon compte.

Nous y étions, parce que nous voulons un monde meilleur où chacun peut avoir sa place dans l’égalité de tous.

Nous y étions, mais pas avec ces médias, tels des vautours, qui s‘abreuvent du sang des victimes pour accroitre leurs audiences et qui donnent un perchoir toujours plus grand aux corbeaux de mauvaise augure porteurs de haine et xénophobie croissante.

Nous y étions, car la liberté, en premier lieu, la liberté de conscience et d’expression est notre bien le plus précieux.

Nous y étions, mais pas avec les croque-morts qui se drapent dans les linceuls des autres pour mieux s’auto-glorifier et pour mieux justifier leur politique réactionnaire.

Nous y étions, car le véritable tombeau de Samuel Paty sera toujours dans le cœur de celles et de ceux qui l’ont aimé et dans la mémoire de celles et de ceux qui se souviendront de lui. Les Egyptiens dans la Haute-Antiquité pensaient qu’il y avait deux morts, d’abord quand l’âme quittait le corps et quand mourait la dernière personne qui avait prononcé votre nom.

Nous y étions, pour que le nom de Samuel Paty ne s’efface jamais dans nos mémoires et dans nos cœurs.

Nous y étions…. Pour plus jamais cela.


Paris, entre peine et solidarité, le 18 octobre 2020

source:  https://www.fnlp.fr/