jeudi 13 juin 2013

Liberté, Egalité, Territorialité ?


Un amendement sénatorial à la loi sur la "Refondation de l'école", soutenu par Monsieur Vincent Peillon et le gouvernement,  fait, entre autres choses, obligation aux écoles publiques et privées sous contrat  d’arborer sur leur façade la devise "Liberté, Egalité, Fraternité".

Un pas de plus  est ainsi franchi  dans l'assimilation des écoles privées catholiques au service public,  alors même qu'elles sont gérées par des associations directement liées à leurs diocèses respectifs et restent des excroissances d'une confession particulière. C'est à une extension de la loi Debré que nous assistons, à une accélération de la partition du territoire pour se mettre à l'heure de l'acte III et de la Sainte Europe des Régions.

De telles mesures ont des conséquences immédiates, destructrices de la laïcité de l'Ecole et de l'Etat.  Ainsi dans tel département, la directrice des services invite les représentants du diocèse à participer, avec les organisations syndicales d'enseignants, à une réunion de préparation de la rentrée, ainsi un maire convoque  les enseignants du public et du privé catholique pour élaborer ensemble le  "Projet Educatif Territorial" prévu par la loi Peillon, ainsi des maires de communes  dépourvues d'écoles publiques, mais où existent des écoles catholiques, peuvent se prévaloir de ce nouveau label pour freiner l'implantation  de l'Ecole laïque.


La Libre Pensée réitère les exigences républicaines :

Abrogation de la Loi Debré !
 
A école publique fonds publics, à école privée fonds privés !

République Une et Indivisible !