La Fédération nationale de la Libre Pensée s’associe à cette pétition et elle appelle à sa signature en défense de la loi de 1905 de Séparation des Églises et de l’État qui stipule : « La République ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte ».
Suite
à la récente actualité, des propos du pape et de la suppression
d’émissions culturelles sur le service public, je demande au
Président de France Télévisions Rémy
Pflimlin
et à la ministre de la Culture Fleur
Pellerin, l’arrêt immédiat de la diffusion et des moyens
techniques de France Télévisions mis à disposition des émissions
religieuses et de la messe le dimanche matin.
Notre
République est un Etat laïque et notre redevance télévisuelle ne
peut en aucun cas servir à cette propagande au détriment
d’émissions culturelles qui se voient bannies du service public
sous prétexte d’économies budgétaires. D’autant qu’il existe
une chaîne de télévision TNT créée à cet effet nommée KTO.
De
plus, il en sera de même pour toutes autres présences des autres
religions.
Dans
le journal Le
Parisien
du 13 Oct. 2013, Laure
Baudouin
(directrice de l’unité émissions religieuses de la chaîne) le
précise elle-même, une partie de la redevance audiovisuelle est
consacrée à diffuser ce culte religieux pour une poignée de
téléspectateurs soit un pic à 1 million alors que nous sommes 65
millions…. « ….Toutes émissions confondues,
suivies par 200 000 téléspectateurs
en début de matinée pour culminer entre 600
000 et un million pour la messe catholique,
France
2
consacre 10
M€ de budget annuel, financés par la publicité, mais aussi par la
redevance.
Seuls les catholiques participent, via l’association CFRT (Comité
français de radio-télévision), au financement du « Jour
du Seigneur »
et à la retransmission de la messe. … »
De
plus, au regard de la déclaration qui suit :
« Cela
correspond à la moitié des coûts, ajoute Laure Baudouin, sans en
préciser le montant exact. Certains peuvent critiquer ce
financement, mais l’arrêt
de la diffusion des émissions religieuses provoquerait une telle
levée de boucliers de la part des croyants et des institutions
religieuses qu’il est tout bonnement inenvisageable. »
Je ne
peux que vous renvoyer à l’article
2 de la loi du 9 décembre 1905. "La République ne reconnaît, ne
subventionne, ni ne salarie aucun culte".
Cette diffusion sur un média public est une reconnaissance et une
aide au prosélytisme religieux. Il
s’agit d’une violation du principe de laïcité,
à l’heure où tout le monde en parle pour mieux ne pas
l’appliquer. Nous demandons la suppression des émissions
religieuses sur les chaînes télévisuelles du service public.
Je
vous demande donc de redonner la place CULTURELLE
à la tranche horaire du dimanche matin sur la chaîne de service
public France
2.