La Libre Pensée se réclame de la raison et de la science. Elle est indépendante de tous les partis. Elle n'apporte aucun dogme. Elle vise à développer chez tous les hommes l'esprit de libre examen et de respect mutuel. Elle regarde les religions comme les pires obstacles à l'émancipation de la pensée. Elle est pour le strict respect et la promotion de la loi de séparation des Eglises et de l'Etat de 1905.
mardi 25 décembre 2018
mercredi 19 décembre 2018
Début décembre 2018 : La Libre Pensée devant les préfectures-Début 2019 : Manifestation nationale à Paris ?
A
l’appel de la Fédération
nationale de la Libre Pensée
et des Fédérations départementales, plus de 90 initiatives,
rassemblements et délégations en préfectures départementales ou
de régions ont eu lieu autour des 7, 8 et 9 décembre. Des
centaines de citoyens rassemblés à la Rochelle, à Angers ou
Chambéry, 32 à Valence, 50 à Mont-de-Marsan, dans plus de 70
villes, les laïques et leurs associations étaient devant les
préfectures pour dire :
Monsieur
Macron
lundi 10 décembre 2018
En direct avec la Libre Pensée, la Ligue des Droits de l’Homme et la Ligue de l’Enseignement
Ne touchez pas à la loi de 1905 !
France Culture – 9 décembre 2018
Chers auditeurs, bonjour. Au micro de la Libre Pensée, Sylvie Midavaine, membre de la Commission administrative nationale de la Libre Pensée.
Nous sommes le 9 décembre. C’est une date anniversaire importante
pour tous les laïques, les libres penseurs, les humanistes, les
républicains, les syndicalistes. C’est celle de l’adoption de la loi de
Séparation des Églises et de l’Etat du 9 décembre 1905.
samedi 8 décembre 2018
Quimper. Rassemblement : « ne touchez pas à loi de 1905 ».(OF 8/12/2018)
mercredi 28 novembre 2018
lundi 19 novembre 2018
mardi 13 novembre 2018
Un hommage digne aux institueurs morts durant la grande guerre organisé par l'Education Nationale à l'Ecole Normale. Pourquoi ce qui est possible à l'Ecole Normale serait impossible dans les Ecoles, Collèges et Lycées de Quimper ?
Nous reproduisons ci-dessous un article du Télégramme relatant l'hommage rendu aux instituteurs du Finistère le 9 novembre dernier à l'Ecole Normale (rue Rosmadec à Quimper-actuellement ESPE: Ecole Supérieure du Professorat et de l'Education) . C'est un hommage parfaitement digne ! Pourquoi donc l'Education Nationale n'a-t-elle pas organisé une commémoration de cette qualité en direction des écoles, des collèges et des lycées de Quimper ...? LP29
lundi 12 novembre 2018
150 personnes au rassemblement pacifiste et internationaliste du 11 novembre 2018 à Primelin
CENTENAIRE
DU 11 NOVEMBRE 1918 A PRIMELIN
UN
RASSEMBLEMENT EXCEPTIONNEL
POUR
LE DROIT DE VIVRE EN PAIX
POUR
L’AMITIE ENTRE LES PEUPLES
UN
HOMMAGE DIGNE A TOUTES LES VICTIMES !
dimanche 11 novembre 2018
samedi 10 novembre 2018
Pétain, l'imposteur de Verdun-par J.Y. LE NAOUR (Historia-Février 2016)
À
60 ans passés, ce général obscur se forge une réputation - mieux, une
légende - au cours de l'une des batailles les plus sanglantes de la
guerre. La République avait besoin d'un sauveur, elle s'en trouve un, au
prix de quelques mensonges.
Pétain,
vainqueur de Verdun. L'affirmation a tant de fois été répétée qu'elle
est devenue une vérité. Même la déchéance et la condamnation du maréchal
pour trahison, en 1945, n'ont pas réussi à ébranler cette affirmation
admise par tous, sans jamais être démontrée. Un siècle après les
événements, il est temps de s'interroger sur cette vulgate qui ne va pas
de soi. Non, Pétain n'est pas le vainqueur de Verdun. Dans la mémoire
favorable au général Pétain, construite dans l'entre-deux-guerres, le
Picard apparaît comme un sauveur dès sa prise de commandement, le 25
février 1916 à minuit. Selon les souvenirs de son chef d'état-major,
Bernard Serrigny, les officiers en position auraient été soulagés à
l'annonce de sa nomination. Le commandant Pineau, qui fait lui aussi
partie de son état-major, soutient même que la situation s'améliore
immédiatement sous le coup de cette nouvelle, « comme par enchantement
». Pétain lui-même se donne le beau rôle, se prétendant prédestiné
puisqu'il écrit, dans La Bataille de Verdun , qu'il étudiait
déjà les cartes de la région fortifiée avant que l'on ne fasse appel à
lui. « Je considérais comme extrêmement probable ma désignation sur le
front de Verdun », affirme-t-il. Or, cette figure du Pétain thaumaturge
qui, par sa seule présence, rassurerait les combattants et redresserait
les énergies, est une légende.
RENDONS À CASTELNAU...
Comme Pétain le reconnaît dans sa correspondance à sa maîtresse - «
Il était moins cinq » -, la situation qui se rétablit in extremis le 26
février ne doit rien à sa présence ni à ses ordres, mais au sacrifice
des poilus, d'une part, et aux instructions du général de Castelnau, de
l'autre. Depuis le 21 février et l'attaque d'une brutalité inouïe des
Allemands sur la rive droite de la Meuse, le commandant en chef des
armées françaises, Joffre, reste sur ses gardes, craignant que ce ne
soit un piège, une manoeuvre destinée à ce qu'il y envoie ses réserves
tandis que l'ennemi attaquera encore plus violemment ailleurs. Sous le
choc, les troupes de Verdun refluent durant quatre jours. La chute de la
citadelle paraît inévitable. Le 24 février, à 21 h 45, Joffre se décide
à nommer Pétain à la tête de la défense de la région, mais en prévoyant
l'installation de son état-major à Bar-le-Duc, bien au sud de Verdun,
et en lui recommandant d'interdire le franchissement de la Meuse aux
Allemands. Il semble donc avoir lui-même acté la chute prochaine de la
rive droite aux mains de l'ennemi. En attendant, Pétain est convoqué au
Grand Quartier Général (GQG) de Chantilly pour le 25 février à 8 heures
du matin : c'est dire qu'il ne pourra pas se rendre à Verdun avant la
fin de la journée. Or le temps presse.
Le général de Castelnau, l'adjoint de Joffre, ne tient plus en place.
La situation est grave et les heures sont décisives. Aussi, il fait
réveiller Joffre aux alentours de 23 heures et obtient l'autorisation de
se rendre à Verdun pour apprécier la situation et y prendre les
décisions qui s'imposent. Dans la nuit, par téléphone, et dans la
matinée du 25, à Dugny - QG du général Herr, le commandant de la région
fortifiée -, Castelnau multiplie les ordres : il y fait avancer le 20e
corps, arrivé en renfort, mais que l'on n'a pas laissé passer sur la
rive droite car la situation paraît perdue. On lui objecte que, si
jamais le corps d'armée passe la Meuse, il risque d'être pris dans la
nasse. Il suffira que les Allemands bombardent les ponts pour lui
interdire toute retraite et l'anéantir.
Castelnau s'en moque et coiffe le commandement local pour pousser le
20e corps en avant. À la fin de la journée, les renforts parviennent
enfin aux défenseurs de Verdun, harassés par cinq jours et quatre nuits
de combat. Le 26 février, l'offensive allemande est enrayée. Sans cette
intervention énergique de Castelnau, la chute de la rive droite de la
Meuse - dont le commandement local comme le GQG avaient déjà fait leur
deuil - était inéluctable.
PÉTAIN A FAILLI RATER SON RENDEZ-VOUS AVEC L'HISTOIRE
Il se sent effectivement si prédestiné à la défense de Verdun que le
24 février, à 16 heures, il quitte son cantonnement de Noailles (Oise)
sans avertir son chef d'état-major de sa destination. Or, à 22 heures,
un télégramme signé de Joffre annonce que la 2e armée doit se mettre en
route, et convoque Pétain pour 8 heures à Chantilly ! Serrigny est
catastrophé : il doit retrouver son chef au plus vite.
Le sachant homme à femmes et connaissant ses habitudes à l'hôtel
parisien Terminus, face à la gare du Nord, Serrigny s'y précipite et
retrouve son général en chemise de nuit et en galante compagnie autour
des trois heures du matin. Après sa rencontre avec Joffre, Pétain passe
la journée du 25 sur les routes enneigées, à tenter de rejoindre Souilly
(Meuse), où Castelnau l'attend. Il y parvient à 19 heures et est
investi de la défense de la rive gauche... comme de la rive droite avec
effet à minuit et ordre de tenir bon. Mais les ordres, et notamment la
montée en ligne du 20e corps d'armée, ont déjà été donnés. Bien sûr,
pour les besoins du mythe, les défenseurs de Pétain tairont le rôle
fondamental de Castelnau, ou essaieront de le diminuer au maximum. « On
raconte volontiers, écrit Serrigny, que le général de Castelnau a joué
dans la bataille un rôle capital ; qu'il a en somme rétabli les affaires
avant l'arrivée du général Pétain. Lui-même le laisse entendre. En
réalité ce jour-là son action se réduisit au changement de commandement.
» C'est un peu fort.
PAS VRAIMENT CHARISMATIQUE
Toujours est-il que ce 25 février Pétain ne rétablit pas la situation
par sa seule présence. La vérité est que ce soir-là il est seul avec
Serrigny, son état-major étant bloqué sur les routes de Seine-et-Marne,
recouvertes par 40 centimètres de neige. Pis : dans le froid glacial de
la maison du notaire de Souilly, où il a pris momentanément ses
quartiers, il attrape mal et se réveille le 26 avec une toux vive, une
pneumonie pour les uns, une bronchite pour d'autres. Quoi qu'il en soit,
il est contraint de garder le lit, mais cache ce triste sort à ses
subordonnés, en dehors de Serrigny et du général de Barescut, sur qui
repose l'organisation de la défense de Verdun. On est, en tout cas, très
loin de la légende de l'homme qui, par son seul charisme, redonne
confiance à la troupe.
UNE GLOIRE POLITIQUE FABRIQUÉE DE TOUTES PIÈCES
Au demeurant, les soldats ignorent à peu près qui est ce général. Ce
n'est qu'avec le battage médiatique autour de la bataille de Verdun que
Pétain devient un personnage connu et reconnu des Français. En février
1916, sa réputation n'a rien à voir avec celle de mars. C'est d'ailleurs
peut-être là une des sources du mythe associant Pétain et Verdun. Et
Pétain n'est responsable de rien. S'il est flatté par la presse, qui lui
tresse des lauriers de papier, la raison est purement politique.
Jusqu'en 1916 en effet, Joffre veillait à ce que la presse ne vante
aucun autre général que lui-même. Même Gallieni a vu son portrait
censuré en 1915. La France ne devait avoir qu'un seul héros, et le
gouvernement fermait les yeux parce qu'il estimait que la concurrence de
popularité pouvait être un problème politique. Mais depuis l'offensive
allemande à Verdun, tout change : la censure autorise les récits
louangeurs, parce que la résistance acharnée de Verdun flatte l'orgueil
national, mais aussi parce que la France se cherche une nouvelle étoile
depuis que celle de Joffre n'illumine plus grand-chose.
Les politiques, exaspérés par Joffre, ses échecs répétés de 1915, et
sa cécité sur la situation à Verdun malgré les avertissements qu'il a
pris pour des intoxications de l'ennemi, en ont assez du « grand-père »
et rêvent de s'en débarrasser. À la Chambre, dans la commission de
l'armée, c'est la bronca contre Chantilly et le GQG. Même chose au
Sénat, où Clemenceau tire à boulets rouges sur le haut commandement. Le
gouvernement ne le soutient pas plus que la corde le pendu. Et si Joffre
n'est pas remercié, c'est qu'il prépare une offensive sur la Somme, qui
doit être décisive. On attend donc le résultat de cette bataille
franco-britannique, en se promettant de lui régler son compte en cas
d'échec.
Le rapport avec Pétain ? En autorisant les éloges sur le général
chargé de la défense de Verdun, le gouvernement est tout simplement en
train de préparer un successeur à Joffre dans l'opinion. À partir du
moment où la bataille de Verdun devient le symbole de l'affrontement
franco-allemand, les journalistes et politiques se précipitent à Souilly
pour y rencontrer l'homme qui doit mener ce formidable combat. Ils y
découvrent un général bourru, qui se répand en propos acrimonieux sur le
GQG en général et sur le général en chef en particulier, se plaignant
en permanence de n'avoir pas assez de moyens.
Cela comble d'aise les adversaires de Joffre, qui s'en reviennent
avec des munitions pour mener leur guerre de couloir. Maurice Barrès,
dans L'Écho de Paris , le décrit comme une sorte de messie,
parlant de « majesté naturelle » : « Il tient dans ses mains le volant
des destinées françaises. » Et Joffre ? Le sénateur Henry Bérenger,
adversaire du général en chef, le compare à Gallieni, le vrai vainqueur
de la Marne. Pichon, dans Le Petit Journal , autre sénateur à
la dent dure contre le haut commandement, vante son « esprit de décision
» et la « netteté de son coup d'oeil ». Le capitaine Henry Bordeaux en
rajoute au cas où le portrait ne serait pas assez reluisant : « Il force
l'obéissance sans un mot, rien que par son attitude. Il prend
naturellement l'ascendant sur tout ce qui l'entoure [...]. Il est créé
et mis au monde pour le commandement. » Son portrait paraît en couleurs
dans L'Illustration , le 11 mars, puis en noir et blanc dans Le Miroir ,
le lendemain, et le QG de Souilly devient le lieu à la mode. Le
président Poincaré s'y rendra à six reprises en 1916. Le général Pétain
sait jouer le militaire aux manières rudes, le râleur qui parle vrai, et
se crée de solides amitiés politiques, à gauche comme à droite.
Officiellement, il se dit horripilé par la réclame faite autour de lui,
mais il s'attache en même temps les services des écrivains Henry
Bordeaux et Louis Madelin, ce qui démontre un sens aigu de la publicité.
Passé du grade de colonel à celui de général d'armée en seulement deux
ans, Pétain se sent pousser des ailes, « il se gobe », comme écrit le
général Fayolle. Le colonel Jacquand, proche de Castelnau, le voit comme
un prétentieux souffrant d'une « hypertrophie du moi ».
Il se prétend indifférent à l'opinion publique, mais il sait la
capter pour entamer une épreuve de force avec Joffre afin d'obtenir plus
de troupes. Son ordre du jour du 10 avril, ponctué d'un viril « On les
aura », est à ce sujet un exemple achevé de communication politique. En
réalité, le mot n'était pas de lui, mais de Serrigny, et Pétain avait
hésité à le signer car il ne trouvait pas la formule rédigée en bon
français. Il est vrai que « Nous les aurons » manquait de coffre et de
puissance et, contrairement à « On les aura », n'aurait pas pu devenir
un slogan national. L'ambitieux Pétain joue donc sa carte, mais celle-ci
est jouée elle-même par les politiques qui préparent la relève de
Joffre et portent aux nues cet inconnu pour éliminer le commandant en
chef. La gloire de Pétain, qui apparaît en mars 1916, alors que la
situation est toujours précaire, est donc une gloire fabriquée,
politique, qui sert Pétain autant qu'elle se sert de lui. À l'époque, la
manoeuvre n'est pas passée inaperçue. Joffre l'a vue venir à cent
lieues, et les officiers supérieurs également : « J'ai la conviction
qu'on chauffe un successeur dans la personne de Pétain », écrit ainsi le
colonel Jacquand. Le soi-disant vainqueur de Verdun n'est qu'une arme
dans la main des adversaires de Joffre. Une réputation, cela tient à peu
de chose.
PANIQUARD EN CHEF ?
Avec ses demandes incessantes d'hommes et de matériel, celui que le
GQG ne nomme plus que Philippe Auguste se rend naturellement
insupportable à Joffre, qui, tout à la préparation de sa bataille de la
Somme, voudrait que Pétain mène la bataille de Verdun à l'économie.
Inquiet par la réclame faite autour de sa personne, Joffre décide de
l'éloigner de Verdun en l'élevant, le 1er mai, au rang de chef du groupe
des armées du centre. La défense de Verdun est alors confiée au général
Nivelle, plus en phase avec la ligne de « défensive-agressive » du GQG,
et qui promet de livrer bataille avec des moyens limités sans
pleurnicher sans cesse auprès du gouvernement ou des parlementaires.
Pétain ne s'y trompe pas : sa promotion n'est autre qu'un débarquement.
Il le dit à un ministre de passage : « Voyez en moi un général relevé de
son commandement. » Mais le Picard est coriace, et si Joffre s'adresse
directement à Nivelle, court-circuitant Pétain, ce dernier se rend
régulièrement à Souilly pour y superviser la bataille.
Pétain ne cesse de se montrer alarmiste, prédisant les pires
catastrophes. D'un tempérament pessimiste et prudent jusqu'à la
pusillanimité, il crie au loup et finit par soulever les craintes des
politiques qui l'ont porté aux nues. Le 31 mai, à Saleux, lors d'une
rencontre avec Poincaré et le chef de l'armée anglaise, Douglas Haig, il
lâche que « Verdun sera pris », ce qui suscite la colère du président
français, qui parle d'une « entreprise de démolition ». Témoin de la
scène, Haig confie à ses carnets que « Pétain est un homme fini ». En
juin, devant le président du Conseil effaré, il dira : « Nous sommes au
bout du rouleau. » Dès le 3 mars, l'homme qui était chargé de défendre
la rive droite s'était employé à concevoir un plan d'évacuation sur la
rive gauche. Certes, un chef doit parer à toute éventualité, mais Pétain
a une fâcheuse tendance à envisager le pire. Ainsi, le 7 mai, dans une
lettre à Joffre, il estime que l'armée française s'use inexorablement et
qu'elle finira par avoir le dessous ! En juin, sous les coups
d'attaques redoublées des Allemands, il est même atteint d'une véritable
panique. Il conseille à Nivelle de replier ses canons sur la rive
gauche de la Meuse ! Le 23 juin, il téléphone au GQG : « La situation
est grave à Verdun ; si on ne me donne pas quelques unités fraîches, je
serai obligé de repasser sur la rive gauche. » Et il propose de
commencer à évacuer l'artillerie. Nivelle, alors consulté, juge la
situation sérieuse mais affirme qu'il tiendra. Évidemment, dans ses
souvenirs, le général devenu maréchal ne dit pas un mot de ce
catastrophisme que les historiens désireux de ne pas attenter à la
grande figure ont eux aussi préféré taire.
Au fond, en tant que chef de l'armée de Verdun, Pétain n'a commandé
que peu de temps, du 26 février au 30 avril 1916. Nivelle, lui, a
officié du 1er mai jusqu'à la mi-décembre. Deux mois pour l'un, sept
mois et demi pour l'autre. Plus encore, Robert Nivelle est le chef qui a
relancé l'offensive et qui, de juillet à décembre, a repris le terrain
perdu à l'ennemi de février à juin. Le 24 octobre, malgré les conseils
de prudence de Pétain, une attaque menée par la division Mangin permet
de reprendre le fort de Douaumont, tombé dans les premiers jours de la
bataille. Dans la nuit du 2 au 3 novembre, le fort de Vaux est repris à
son tour. Le 15 décembre, contre l'avis de Pétain, « affreusement
restrictif » aux yeux de Mangin, Nivelle dégage définitivement la région
fortifiée en repoussant les Allemands presque sur leurs bases de
départ, fait 11 387 prisonniers et prend 115 canons.
Ces nouvelles sont alors saluées par la presse avec un vif enthousiasme. Robert Nivelle est encensé. Le Petit Journal , Le Pays de France , L'Illustration , Le Rire rouge
publient des portraits de ce formidable général qui a repris le terrain
concédé aux Allemands. Et, à l'époque, c'est bien lui le vainqueur de
Verdun ! Le 29 août, Joffre soutient cette thèse qui permet de diminuer
le rayonnement de son principal rival à la tête du GQG : « Quant au
sauveur de Verdun, c'est Nivelle. » Des années plus tard, dans ses Mémoires ,
il n'en démord pas : « Si l'histoire me reconnaît le droit de juger les
généraux qui opérèrent sous mes ordres, je tiens à affirmer que le vrai
sauveur de Verdun fut Nivelle, heureusement secondé par Mangin. » En
décembre 1916, une nouvelle étoile brille au firmament militaire, qui
rejette Pétain dans l'obscurité. Se félicitant de cette éclipse, Joffre
s'adresse sans ménagement à Pétain : « Vous aurez beau faire, il en sera
ainsi, vous serez le battu, Nivelle le vainqueur de Verdun ! » Cela
n'est pas faux, mais Joffre ignore le discrédit qui pèsera bientôt sur
la mémoire de Nivelle. L'artilleur, qui s'impose en décembre à la tête
du GQG, remplaçant Joffre et coiffant Pétain, se déconsidère en effet
lors de l'offensive du Chemin des Dames, en avril 1917. Remplacé par
Pétain le 15 mai, Nivelle a fait tomber dans la boue de l'Aisne les
lauriers de vainqueur qu'il a gagnés sur la Meuse. Pétain n'a eu qu'à se
baisser pour les ramasser. La légende et la propagande feront le reste.
Ces querelles de chefs à l'ego surdimensionné ne doivent cependant pas
dissimuler l'essentiel : les seuls vainqueurs de Verdun, ce sont les
poilus et les 163 000 tués d'une bataille de trois cents jours.
source: https://www.historia.fr/
vendredi 9 novembre 2018
jeudi 8 novembre 2018
mercredi 7 novembre 2018
Quimper. Un rassemblement pour un « autre regard sur la guerre » (OF.fr-7/11/18-18h53)
mardi 6 novembre 2018
dimanche 4 novembre 2018
Quimper-Centenaire du 11 novembre 1918-POUR UN HOMMAGE DIGNE (communiqué commun de la LP-29 et de ses partenaires)
La
presse a récemment annoncé que 2000 écoliers, collégiens et
lycéens seraient « mobilisés » à Quimper pour
« fêter » la fin de la Grande guerre, la fin d’une
effroyable barbarie.C’est sous la houlette de M. Benjamin SERPE,
Délégué militaire adjoint du Finistère que se prépare ces
« festivités ».
Les
associations- la Libre Pensée-29, la Confédération Nationale du
Travail (CNT-29), les CRABES, le Mouvement de la Paix, l’Université
Européenne de la Paix (UEP), les Anciens Appelés en Algérie et
leurs Amis Contre la Guerre (4ACG)- émettent les plus grandes
réserves quant à la dignité des manifestations envisagées. Ces
associations entendent notamment interpeler l’Education Nationale.
vendredi 2 novembre 2018
Quimper-2 000 jeunes pour le Centenaire. La Libre pensée s’y oppose (LT.fr-2/11/8-15h34)
jeudi 1 novembre 2018
mercredi 31 octobre 2018
Quimper. Sensibilisation au droit de mourir dans la dignité (OF.fr-29/10/2018)
![]() | ||
Samedi 3 novembre, l’antenne finistérienne de l’Association pour le droit de mourir dans la dignité propose un stand d’information sur le marché de Quimper (Finistère). |
Vendredi 2 novembre, ce sera la Journée mondiale du Droit de mourir dans la dignité. À Quimper, ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) proposera un stand de prévention, samedi 3 novembre, en matinée, sur le marché de la Providence.
Vendredi 2 novembre aura lieu la 11e Journée
mondiale du droit de mourir dans la dignité. Le lendemain, samedi
3 novembre, l’antenne finistérienne de l’Association pour le droit de
mourir dans la dignité, l’ADMD du Finistère, proposera un stand de
prévention sur le marché de Quimper.
Directives anticipées
De
9 h 30 à 12 h 30, près de la place Médard, ce stand permettra aux
personnes intéressées d’en savoir plus sur les droits des malades et des
personnes en fin de vie, la personne de confiance, l’importance de
rédiger des directives anticipées, la loi Claeys/Leonetti de 2016, les
trois propositions de loi de 2017 et celle de l’ADMD.
Pour contacter l’ADMD du Finistère
Andrée Guillamet, déléguée de l’ADMD pour le Finistère. Tél. 07 85 05 60 92. Mail : admd29@admd.net
source: https://www.ouest-france.fr
mardi 30 octobre 2018
lundi 29 octobre 2018
La dérive autoritaire d’un régime en crise (FNLP 29/10/2018)
Les faits scandaleux se suivent et se ressemblent sous la houlette
d’un régime en crise qui accentue de plus en plus sa dérive autoritaire.
Ce « nouveau monde est en marche », paraît-il. Il ressemble de plus en
plus aux heures noires du gaullisme, où la répression était partout.
Voici quelques faits inquiétants
mercredi 17 octobre 2018
"FÊTER" LE 11 NOVEMBRE ? -Déclaration de la Libre Pensée-29
Il vient d'être annoncé par voie de presse que 2000 jeunes élèves du premier et du second degrés seraient "mobilisés" à Quimper pour "fêter" la fin de la Grande Guerre.
Il y a cent ans se terminait la plus effroyable guerre que le monde et l'Europe aient jamais connue. Une barbarie jamais égalée à l'époque, qui sera amplifiée lors des guerres suivantes.
dimanche 9 septembre 2018
Affaire Baby-Loup : Les faits sont têtus, les têtus sont défaits une nouvelle fois ! (FNLP-8/9/2018)
Les plumitifs aux ordres, les « juristes » à deux sous, les
xénophobes sans frontière politique s’étranglent de rage. Malgré toutes
leurs combines, la roue de l’Histoire avance. Non seulement le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU a bien condamné la France dans cette affaire, mais la France sera contrainte de modifier sa législation suite à cette décision.
lundi 27 août 2018
Affaire Baby-Loup ! Le Comité des Droits de l’Homme de l’ONU condamne la France pour discrimination : La Libre Pensée avait raison et se réjouit de cette décision !
Le point final de l’affaire Baby-Loup a été mis par le Comité des Droits de l‘Homme de l’ONU (Source : Nouvel Observateur). La décision donne entièrement raison à l’analyse de la Libre Pensée
qui a toujours affirmé que la question de la laïcité n’avait rien à
voir avec cette affaire, mais que cela relevait d‘une campagne xénophobe
contre les musulmans, ou présupposés tels.
mercredi 15 août 2018
A propos de l’IVG en Argentine-Entretien avec Fernando Lozada, porte-parole de l'AILP pour l'Amérique Latine
A.I.L.P : Pouvez- vous vous présenter?

A.I.L.P : Tout le monde est informé que la Chambre des Députés de l’Argentine a voté en faveur de la légalisation de l’avortement et que le Sénat s’y est opposé. Pouvez nous nous expliquer ?
F.L : Les pouvoirs réactionnaires et obscurantistes
se sont alliés. D’un côté, la traditionnelle Eglise Catholique
Apostolique Romaine a mis dans la balance toute sa puissance économique
et ses relations politiques, car elle ne pouvait tolérer la
légalisation de l’interruption de grossesse dans le pays d’origine du
pape actuel, de l’autre les mouvements évangéliques néo-pentecôtistes
ont mis dans la rue leurs militants, se sont répandus sur les réseaux
sociaux et les médias, mobilisant leurs propres ressources pour
organiser des campagnes d’affichage et audio visuelles.
Les sénateurs du nord de l’Argentine ont subi de fortes pressions de
la part des gouverneurs des provinces où l’Eglise Catholique est très
influente, là où elle joue un rôle politique très important. Le vote des
députés a largement sous-estimé la mobilisation populaire. A
Buenos-Aires, plus d’un million de manifestants se sont rassemblés en
faveur de la loi, des femmes notamment. Les groupes mal nommés « Pro
Vida » ont été représentés en quantité insignifiante. L’ampleur de la
manifestation a permis de faire pencher la balance, particulièrement du
côté des législateurs indécis.
Bien que le vote du Sénat représente presque deux millions de
citoyens et de citoyennes qui luttaient pour la légalisation de
l’avortement et attendaient le verdict dans la rue, la pression
cléricale fut intense au point de d’inverser des votes initialement
positifs. Nous savons que les appels téléphoniques et les visites dans
les bureaux des sénateurs ont relevé du harcèlement.
En parallèle, l’Eglise a fait dire des messes dans tout le pays, en
présence de nombreux fonctionnaires publics interpelés publiquement pour
qu’ils se prononcent contre le projet de loi.
A.I.L.P : Quel rôle, vous et votre association avez-vous joué dans cette campagne pour la liberté ?
F
.L : Via la Coalition Argentine pour un Etat Laïque
et de toutes les organisations qui la composent, depuis la date de sa
création, c'est-à-dire depuis huit ans, nous avons soutenu la Campagne pour le Droit à l’avortement Légal Sûr et Gratuit.
Non seulement à travers de déclarations publiques, mais aussi par notre
présence active dans diverses manifestations. Actuellement, nous
dénonçons fortement les modes opératoires des groupes religieux, tout
particulièrement l’Eglise Catholique, utilisés pour faire obstacle à
l’autonomie des femmes et particulièrement au droit de disposer de leur
corps. Ces derniers mois nous avons réussi la mise en place dans la
société du débat sur l’Etat laïque ; nous avons pu rendre largement
visible les privilèges de l’Eglise Catholique Apostolique Romaine.

A.I.L.P : Quelles sont les conséquences de cette situation pour l’ l’Eglise Catholique et les autres religions ?
F.L : Lorsque Bergolio (le pape
François) était la référence suprême de l’Eglise Catholique en
Argentine, un conflit a éclaté au sein du gouvernement d’alors ce qui
nous a permis d’avancer en matière de laïcité. C’est ainsi que nous
avons obtenu la loi du mariage égalitaire, celle de l’identité des
genres, la procréation assistée, la mort dans la dignité et l’éducation
sexuelle intégrale. Malheureusement lorsque le cardinal argentin s’est
assis sur le trône des papes, le processus a été interrompu. Le rôle
contraire aux droits, assumé par l’institution catholique et la pape en
particulier, comparant le féminisme et le nazisme, a permis à plusieurs
fronts, à travers le débat politique et social en faveur de la
légalisation de l’avortement, d’impulser des initiatives en faveur de
la Stricte séparation de l’Eglise et de l’Etat. Dans l’actualité,
plusieurs législateurs présentent des projets de loi pour en finir avec
les privilèges cléricaux.
A.I.L.P : Il semble que les conséquences directes de ce déni de démocratie a provoqué une vague d’apostasie et une demande de Séparation de l’Eglise et de l’Etat en Argentine. Pouvez-vous nous en dire plus ?

A nos yeux, cela constitue un acte politique, une façon de manifester
publiquement notre désaccord avec les politiques misogynes, machistes,
discriminatoires et obscurantistes de l’Eglise Catholique Apostolique
Romaine. Il s’agit du rejet d’une institution qui, dans l’histoire,
s’est opposée à l’avancée des droits de l’Homme dans notre pays et
partout où elle est influente. Pour bien des gens ce geste est signe de
soulagement, un acte qui les libère d’une soumission morale et
institutionnelle non choisie.
A.I.L.P : Veux- tu ajouter quelque chose de plus pour nos lecteurs ?
F.L : L’Etat argentin en principe est laïque, mais
l’Eglise Catholique Apostolique Romaine a su obtenir des privilèges,
notamment à la faveur des divers coups d’état. Certains d’entre eux ont
été formalisés par des décrets pris pendant les dictatures, mais
d’autres se sont instaurés comme des pratiques habituelles : donations
de biens immobiliers, restauration de temples, remises de dettes,
subventions, exemptions d’impôts etc.. Nous calculons que le montant de
ces largesses équivaut au quart du budget de la santé publique.
Actuellement, certains secteurs du monde politique et religieux
veulent remplacer la laïcité par le multi-confessionnalisme. Un projet a
été présenté en ce sens par le Président de la Nation, projet qui, de
surcroît, introduit dans le Code Pénal, quelques concepts religieux dont
la profanation. Nous travaillons intensément pour déjouer cette
manœuvre, qui nous ramènerait en arrière au regard de notre objectif
final, c'est-à-dire la conquête de la liberté absolue de conscience pour
tous les citoyens.
(Propos recueillis par Christian Eyschen, et traduits par Loïck Gourdon)
Buenos-Aires, le 14 août 2018
source: https://www.fnlp.fr
lundi 28 mai 2018
le 8ème amendement est abrogé en Irlande (communiqué de la FNLP)
Après le droit au divorce et le mariage pour tous ; pour le droit à l‘IVG, le 8ème amendement est abrogé en Irlande :
samedi 24 février 2018
Plouhinec-Lycée J.-Moulin : un vote « consultatif » (OF.fr- 24/02/2018)
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« C'est la préfecture qui prendra la décision de la fermeture ou non du lycée », résume Isabelle Pellerin, la vice-présidente de la Région Bretagne |
Mardi 20 février, les membres du Comité académique de l'Éducation nationale
(CAEN) ont majoritairement voté contre la fermeture du lycée
professionnel Jean-Moulin (deux abstentions, trois voix pour la
fermeture, dix-huit voix contre).
Le Président de l'Association des Libres Penseurs de Tunisie, Hatem Limam, a été agressé le mercredi 21 février à Tunis
dimanche 11 février 2018
jeudi 8 février 2018
TEMOIGNAGE. « Je veux rester maître de ma fin de vie » (OF.fr-8/02/2018)
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Pascal Guillard, 51 ans, souffre d'une maladie neurologique rare. Pour préparer l'avenir, il vient d'adhérer à l'Association pour le droit de mourir dans la dignité, l'ADMD. | Béatrice LE GRAN |
À 51 ans, Pascal Guillard est victime d’une
maladie neurologique rare et incurable. Il a adhéré à l’Association pour
le droit de mourir dans la dignité pour « devancer les futurs
problèmes ». Témoignage.
Nivôse au balcon, Germinal aux tisons (L'éditorial du Président-La Raison n°628,Février 2018)
De l’Est à l’Ouest en passant par le Sud, La Libre Pensée combat contre l’emprise religieuse et les violations de la loi de 1905 ! (FNLP 31/01/2018)
Le soleil se lève à l’Est, se couche à l’Ouest et est au Zénith dans le Sud. La Libre Pensée, fille des Lumières, agit partout pour la défense de la laïcité. Elle informe l’opinion publique laïque de trois cas révélateurs de l’offensive cléricale dans notre pays.
mercredi 31 janvier 2018
Le 7 février-20h à l'Espace associatif de Quimper:une Conférence-Débat avec Jean JAYER, syndicaliste et libre penseur
"syndicats, entreprises
&
laïcité”
Conférence-Débat organisée par la Libre Pensée 29-
Cercle Jean-Marie DEGUIGNET
Mercredi 7 février 2018-20 heures
Cercle Jean-Marie DEGUIGNET
Mercredi 7 février 2018-20 heures
A
l’espace associatif (Grande salle-1er étage)
53
impasse de l’Odet à Quimper (derrière la gare SNCF)
animée par Jean JAYER, syndicaliste et libre penseur
dimanche 21 janvier 2018
Plouhinec : 400 personnes à la marche de protestation contre la fermeture du lycée professionnel (F3-20/01/2018)
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Les manifestants ont défilé pour le maintien du lycée professionnel de Plouhinec |
400 personnes environ ont défilé ce samedi 20 janvier à Plouhinec dans
le Cap Sizun, pour le maintien du lycée professionnel Jean-Moulin. Sa
fermeture annoncée mi-décembre par le Conseil Régional ne passe toujours
pas auprès des enseignants et des habitants.
Mi-décembre, le conseil régional a annoncé la fermeture pour la rentrée prochaine du lycée professionnel Jean Moulin de Plouhinec
dans le Finistère. Pour justifier sa décision, la Région a avancé
l'argument du peu d'effectif du lycée et de la baisse démographique du
Cap Sizun. Au-delà de la seule fermeture d'un lycée, c'est bien aussi
l'aménagement de ce territoire enclavé qui est en jeu.
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Les manifestants ont défilé dans les rues de Plouhinec (Finistère) contre la fermeture du lycée Jean-Moulin |
Ils étaient donc plusieurs centaines à manifester ce samedi après-midi
dans les rues de Plouhinec et d'Audierne. Soutenus par des syndicats et
plusieurs partis politiques, les habitants se battent aussi pour le
dynamisme du territoire. De plus, défendre le maintien du lycée n'est pas une première pour Plouhinec.
Déjà en 2004 un projet de fermeture menaçait l'établissement,
finalement écarté après une forte mobilisation. Alors, aujourd'hui
encore, les enseignants, élèves et habitants gardent espoir.
Le comité d’action pour Jean-Moulin doit être reçu au rectorat à la fin du mois de janvier. Il a plusieurs propositions dans son cartable, notamment la création sur place de nouvelles filières.
Les instances du conseil académique de l'Éducation nationale et le préfet doivent se prononcer sur la proposition de fermeture faite par le conseil régional début février.
Les instances du conseil académique de l'Éducation nationale et le préfet doivent se prononcer sur la proposition de fermeture faite par le conseil régional début février.
Un micro lycée aux formations bien spécifiques
Au-delà de la perte des élèves (soit 47 jeunes pour 2017/2018), la fermeture du lycée impacterait huit enseignants et une vingtaine d'employés.
T. Peigné avec G. Bron
source: https://france 3
vendredi 19 janvier 2018
Ploërmel. La Libre Pensée explique sa satisfaction (OF.fr-19/01/2018)
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Pierrick Le Guennec (2e à gauche), de l’association vannetaise, André Le Beherec (au centre), de la Fédération morbihanaise, et Gilles Kerouedan (2e à droite) sont venus exprimer leur satisfaction. |
L’association La Libre Pensée a affirmé, jeudi
18 janvier, que la croix de la statue du Pape Jean-Paul II devait
disparaître. Les responsables sont heureux de la décision de justice.
Jeudi 18 janvier, devant des sympathisants, Gilles Kerouedan,
Ploërmelais qui a rejoint La Libre Pensée, Pierrick Le Guennec,
président de l’association vannetaise, et André Le Beherec, président de
la Fédération morbihanaise, tous deux de la Libre Pensée, évoquaient
leur satisfaction suite à la décision du Conseil d’État contre la croix
de la statue du Pape Jean-Paul II.
mercredi 17 janvier 2018
mardi 16 janvier 2018
La Libre Pensée informe les associations laïques (communiqué FNLP 13/01/2018)
Il est visible aujourd’hui qu’une page est en train de se tourner
dans l’histoire du mouvement laïque en France. Une profonde réflexion
est en cours dans les associations laïques. Elle est le produit d’un
bilan qui est en train de se tirer sur les cinquante dernières années
qui ont vu bien des propos en débat et aussi des contradictions
non-résolues.
lundi 15 janvier 2018
Toutes et tous en marche contre la fermeture du Lycée Professionnel Jean-Moulin samedi 20 janvier 2018-14 heures-Plouhinec (terre-plein du port de Poulgoazec)
Jeudi
14 décembre 2017, le Conseil Régional de Bretagne par un scrutin
sans appel (57 voix pour, 24 voix contre et 2 bulletins blancs) a
voté la fermeture pure et simple du Lycée Professionnel
Jean-Moulin, seul Lycée du Cap Sizun, dès la prochaine rentrée
scolaire. Ce sont sont les élus socialistes, macronistes (« en
marche ») et associés qui disposent de la majorité des sièges
qui ont permis ce résultat auquel s’est jointe une partie des
oppositions qui disposent en principe de 30 sièges (centre, droite
et Front National).
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